Meuse au creux de ta boucle, Protéger Monthermé, De Saint Hermel ou d’Hermès, Sous le signe des dieux tu es née, Patrimoine caché, patrimoine aimé, Paisible cité, au cœur de l’ardennais, Des forges ton labeur est né. Du quai des bateliers à Laval-Dieu, Pêcheurs heureux entre eaux et cieux, Amoureux cachés, venus frivoler, Derrière l’église Saint Léger, Aux murs griffés de cœurs fléchés, Signes d’amour à jamais gravés. Enfance heureuse, jeunesse tapageuse et hardie, Ecoulent le temps en chamaillerie, Animent tes ruelles fleuries.
Du monument immaculé, Aux glorieux soldats honorés, En boucle de Meuse reposent à jamais, Il fait bon vivre ici, en éternité. Jardinets cultivés, Fleurs aux balconnets, Ruelles chaloupées, A la silhouette courbée, Il fait bon vivre à Monthermé.
De Meuse en Semoy, Au mois de crue de janvier, Les eaux tumultueuses sont arrivées, Pour bénir maisons et rues pavées, Puis s’en sont retournées, Coeurs meurtris des biens saccagés, Après une vie de labeur toujours recommencée.
Devant le Snack « la Casa », Enfants en pleurs, badauds en joie, Prélassés sur le pré, de soleil inondé, Téléphone à l’oreille visé, Mobile du regard attiré, Camping-cars stationnés, Vacanciers allemands et néerlandais, Pour une nuit jamais oubliée, Dans la boucle à Monthermé.
Eric MICAELLI © dépôt légal - Septembre 2012
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