Tu prends plaisir à obscurcir, l'âme des femmes et des hommes, Tu suscites la torpeur, qui dans leur coeur résonne, Tu incites l'animal à surgir de sorte, Que l'âme sans raison ignore, toutes les actions bonnes.
Dans ta course infinie, tu pousses vers le mal, Toutes les âmes séduites, par ta force infâme, Tu séduis sans relâche, l'homme et la femme, Les poussant dans les bras, de ta tranchante lame.
La tromperie est ton amie, Le mensonge ton sport favori, La séduction ton arme aussi. La diversité n'est pas aimée, Le progrès de l'humanité est détesté, Et d'autant plus, le beau, le bien et le vrai.
La peur est ton alliée, L'angoisse ta préférée, Le désoeuvrement ta porte d'entrée. La rancoeur est cultivée, L'arrogance affirmée, Et la médiocrité assure ta pérennité,
Tu respires la mort et abjure la lumière, L'ombre est ton royaume, dans ton monde pervers, Tu t'épanouis dans l'obscurité, là où le mauvais s'affaire, Et prépare l'avenir qui désespère.
Tu as pris dans tes griffes, Hitler, Mussolini, Pol Pot, Tojo et Staline, Qui dans l'enfermement, ont trouvés l'épanouissement, Celui du dogme et de la doctrine, comme médecine qui assassine, Et désormais, tu as aussi, en appétit Marine.
Tu as endoctriné aussi, Ben Laden et Al Baghdadi, Qui ont sévi en Irak, en Syrie, au Mali et jusqu'en Algérie, Séduisant la jeunesse, qui dans un espoir hardi, T'a suivi, abandonnant famille et amis.
Le capitalisme financier est l'un de tes précieux alliés, Car il engendre d'énormes inégalités, Sacrifiées sur l'autel de la rentabilité, Et la loi du marché, qui malmène toute l'humanité.
Tu prônes inlassablement, le mythe de l'argent, Et loin du caritatif, tu valorises sans fin, l'enrichissement, Sans partage, ni échange, tu prônes l'esprit partisan, Intransigeant, tu ruines tous les espoirs, des esprits conciliants.
Tu continues inlassablement, la sape tyrannisante, Méprisant le faible, qui manque de clairvoyance, Tu poursuis ta route démente, Qui mène en vain vers l'abîme, l'humanité chancelante.
Mais ton combat est déjà mort, Car l'histoire des Hommes, a déjà réglé le sort, Sur sa route qui mène à l'essor, des valeurs humanistes fortes, Les Hommes tous ensembles, combattent les vains efforts, De ta pensée unique et de tes relents de mort.
Tout ce que l'Homme a construit, à force de labeur et d'envie, En 400 000 ans à peine, ne sera pas voué à la haine, Car l'humain a compris, qu'il y va de sa suivie, Dans cet univers infini, protéger le genre humain et son unique planète, Et dans un élan de progrès, sauvegarder toutes les diversités, dans un espoir de longévité. Eric MICAELLI ©dépôt légal - Juillet 2014
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