Ardennes éternelles, Aux forêts splendides à perte de vue, Aux ruisseaux joliment dessinés, Aux villes et villages paisiblement aimés.
Sous ton ciel tantôt d’azur, tantôt sombre, Lumière d’été devenue brune, Lumière d’hiver déjà s’allume, Tu danses dans l’infinie brume. Clochers, rochers, vallées, cheminées se dissimulent, Derrière des nuages qui fument.
Sous ton ciel clair-obscur, Et son pâle sourire, L’infatigable travailleur de l’usine, Attend l’ange sidéral, Au visage plein de rire, Annonçant le nouvel espoir qui déchire.
Et dans un halo de lumière, Tu verses des larmes de Lune, Sur ceux qui se languissent, Et finissent par mourir.
Eric MICAELLI © dépôt légal - octobre 2013
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