On me cherche en vain, mais on ne me trouve point, Pourtant, je suis là mais on ne me voit pas, On me recherche souvent dans l'excès, de ce que la vie moderne a donné, Et l'on se dirige dans les bras, de l'isolement annoncé.
Celui de vouloir toujours plus, pour exister, Se démarquer, dans ce désir d'acheter la dernière nouveauté, Pour épater, famille et amis, rongés par la jalousie, Le bonheur ne naît pas du mépris.
Celui de vouloir trop adorer, L'âme soeur ou l'enfant tant aimé, Pour l'étouffer jusqu'à la crise, Le bonheur ne naît pas de l'emprise.
Celui de vouloir amasser, Tant d'argent souhaité et jalousement le garder, Dans la recherche d'un mythe « Le pouvoir », Le bonheur ne nait pas sans partage.
Celui de se révolter contre une société, Qui n'a pas su, toujours reconnaître et intégrer, Incite à chercher un substitut dans nos vies, autre que la démocratie, Le bonheur ne naît pas de la fuite.
Celui de vouloir brûler sa vie, Parce qu'elle a mal commencée, Et s'épandre dans tous les excès, Le bonheur ne nait pas de ce maudit excès.
Dans cette quête désespérée, je reste invisible, Car dans la simplicité, je réside, Et dans l'humilité, je me plais. Au-delà de tous les excès, Je nais en considérant ce qui est, Dans un sacro-saint principe de réalité, Être heureux de sa condition et accepter ce que l'on est, Sans vouloir rechercher un quelconque désir de supériorité, Et celui de vouloir, absolument, exister.
Je nais dans la simplicité, Je nais dans l'humilité, Je nais dans la beauté, Dans ces moments d'éternité qui font connaître, Le partage et l'amour de l'humanité, Sans arrière-pensée, sans rivalité, sans désir de supériorité, sans besoin d'exister.
Nos congénères ne sont pas fous, Ils sont souvent plus respectueux que nous, Ils ne nous diront pas, de quelle attitude nous sommes dépositaires, Il faut donc rechercher à l'intérieur de la terre, Et trouver ce qu'il faut faire, pour autant se plaire, Car l'enfer n'est sûrement pas, les autres.
Eric MICAELLI © dépôt légal - Décembre 2014
|