Je me languis de toi, Dès que sur ma solitude, Tu refermes la porte, Dès que tu t'en vas, Me privant de tes yeux brillants, Doux et amoureux, De ta chevelure parfumée, De tes mains caressantes, De ton être et de sa présence.
Je me languis de toi, De tes lèvres vermeilles, De ta bouche gourmande, Qui m'ensorcelle de mots tendres, Murmurés au creux de l'oreille, Je me languis de tes bras, Qui s'accrochent à mon cou, Qui me tiennent en otage, Prisonnier de ton amour.
Je me languis de ton corps nu, Qui m'enlace de ses caresses, De tes seins qui s'offrent aux morsures, Et qui de plaisir se dressent, De ta peau qui frémit, De ta chair qui m'apporte l'ivresse, A toi je me donne sans retenue, Toi mon amoureuse, Mon adorable maîtresse.
Eric MICAELLI © dépôt légal - Novembre 1998
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